Le MIR, Mouvement international de la Réconciliation, est la branche française de l’IFOR, une organisation internationale qui milite pour la promotion de la non-violence dans plus de 40 pays. L’IFOR compte parmi ses membres six Prix Nobel de la paix, dont Martin Luther King, Mairead Corrigan-Maguire et Adolfo Pérez Esquivel.
Le MIR fonde son engagement sur le message de la non-violence et de la réconciliation tel qu’il est révélé en la personne de Jésus-Christ dans l’Évangile, notamment dans les Béatitudes et le Sermon sur la Montagne.
Intimement convaincu que le message de Jésus-Christ nous appelle aujourd’hui au combat pour la justice, la paix et la dignité des personnes, le MIR s’est fixé comme objectifs :
- la dénonciation de la guerre et de la culture de la violence
- le promotion d’un culture de non-violence active et de paix
- le dialogue et la réconciliation entre les personnes, les peuples, les cultures et les religions
- le soutien à la mise en place et au renforcement de systèmes politiques démocratiques, de structures sociales et économiques plus justes dans et entre les diverses parties du monde
- l’interpellation fraternelle des croyants, des Églises et des communautés chrétiennes, sur leur vocation et leurs responsabilités dans ces différents domaines.
En conséquence, nous résistons avec la plus grande fermeté :
- à l’usage de la violence comme moyen de régler les conflits entre personnes, entre groupes et communautés ou entre nations
- au recours à la guerre et à tout ce qui tend à l’organiser ou à la justifier
- à la fabrication et au commerce de toutes les armes, particulièrement les armes nucléaires
- aux autres formes de violence et de domination, parfois plus insidieuses : violences économiques et écologiques, nationalisme, totalitarisme, racisme, exclusions, exploitations des femmes, hommes et enfants…
Nous travaillons :
- à la recherche théologique sur la non-violence et ses implications pratiques au sein des Églises chrétiennes et des autres traditions religieuses
- à l’analyse des causes et des formes d’injustice dans notre société, dans les relations internationales et l’ensemble du monde, et à la recherche de moyens non-violents pour transformer les situations de conflits
- à l’éducation à la paix, à la formation à la médiation et à la transformation non-violente des conflits
- à la reconnaissance de l’objection de conscience à l’obligation militaire
- à à réveiller nos consciences d’appartenir à la Terre et à l’Humanité et d’être responsables de leur devenir.