
Dossier : Travail et non-violence (coordonné par Alexis Fritsche)
Les méthodes néo-managériales et la montée de la précarisation soulèvent des défis considérables. Les entreprises adoptent de plus en plus des pratiques parfois perçues comme autoritaires ou oppressives, avec des répercussions négatives sur le bien-être des employés.
Parallèlement, l’essor de l’économie numérique et de l’automatisation a accentué l’incertitude et la précarité de l’emploi, exacerbant le stress et les tensions au sein des nos sociétés.
Dans ce contexte, il semble crucial d’explorer le rôle que peut jouer la méthode non-violente. Le dialogue, la compréhension mutuelle et la résolution pacifique des conflits offrent une alternative précieuse aux modèles de gestion traditionnels. Elle favorise un climat de travail plus harmonieux et respectueux, où chaque individu se sent valorisé et écouté. De plus, la non-violence peut être un outil puissant pour aborder les questions de précarisation, en encourageant des pratiques équitables et en promouvant des conditions de travail plus justes.
La non-violence, en tant que principe de base dans les relations professionnelles, peut contribuer à transformer positivement les dynamiques au sein des entreprises permettant de construire des organisations plus résilientes et inclusives.
Articles de Frédéric de Coninck, Pierre-Olivier Monteil et Alexis Fritsche.
Avec aussi des hommages à James Lawson par Ethan Vesely-Flad (MIR É-U) et à Hervé Ott par Christian Renoux